Chœur :
Cartes
sur table Connétable on va te dir’ ce qu’on veut
Pan sur le râble aux incapables, on va passer aux aveux
Un coup de boule aux vieux maboules, si tu veux vraiment
savoir
A
coup de trique sur l’crân’ des flics on va leur en faire voir
Tout c’qui nous branche ma vieille branche c’est de foutre le
bazar
On
tire au but à l’occiput, on laisse faire le hasard
On vit sans trêve, un jour on crève, alors pourquoi ces questions?
‘Faut que ça bouge, passer au rouge, c’est ça la contestation!
Nathan :
Tu
joues les masses à pile ou face et tu voudrais nous fair’
croire
Que
les badern’s qui nous gouver’nt savent mieux qu’nous
c’qu’ilfaut
voir
Tes
doryphores y vont trop fort, toi-même tu n’y peux rien
‘Faut que tu tiennes fort les rênes sinon prends garde aux
vauriens!
Ce
sont tes cognes qui nous cognent, c’est ton état policier
C’est ton ministre trop sinistre avec son regard glacé
Ceux qui nous traquent et nous matraqu’nt pour préserver
leur ration
C’est
contre eux tous que l’on voit rouge, contre eux la
contestation!
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(sifflets
des partisans de Hugo)
Hugo :
Mais
pas du tout! Nathan t’es fou! Ce mec est vraiment pas net!
Nous
tout c’qu’on veux mon petit vieux c’est vivre à l’heure Internet.
On veut des sites qui nous excitent, on veut des filles et du crack,
On veut d’la bière pas trop chère, on veut pas qu’le monde
craque!
Mais
c’est marrant de temps en temps de filer des gnons aux flics
Tagger les murs, jouer les durs, et piquer un peu de fric
Fair’ les héros dans le métro mais descendre à la station:
Car si ça bouge trop dans l’rouge, adieu la contestation!
(ballet – combat mimé des partisans de
Nathan et Hugo; reprise 1er couplet mezzo voce, superposée
avec:)
Marine :
Mais
quel est donc ce rêve que j’avais oublié
Ce désir qui se lève sur mes matins troublés?
Je sais qu’il est vivant; je le sens dans mon âme
Je sais qu’il me réclame comme appelle le vent.
Je
sais qu’il est vivant, oh oui je sens ce rêve
Dans mon âme il se lève comme se lève le vent.
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