Ne faites pas le premier pas
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♫Thème du Rêve♫Ne faites pas le premier pas
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Tous les Überländer se sont réveillés. Thème du Rêve. Nathan: Vous êtes réveillés, tous ? Nous devons choisir vite. Qu’allons-nous faire du Connétable, notre ennemi d’hier, que les Milices recherchent pour le mettre à mort? Allons-nous le livrer afin de nous attirer les bonnes grâces de Vargo ? Devons-nous le laisser se débrouiller seul dans les rues, promis à la mort? Ou bien lui donner sa chance? Moi, je sais ce que je décide. Je quitte Kelno avec Sylvia et lui, et chacun son chemin après ça. Hugo, toi et tes amis n’êtes pas forcés de me suivre. Et toi, Connétable, ne te fais aucune illusion: ce n’est pas pour toi que je pars. |
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Moi j’ai vingt ans et tout ce temps je l’ai passé dans la rue J’ai trop souffert d’avoir offert à tous ceux en qui j’ai cru Trop de confiance mais pas de chance le piège se refermait J’ai payé l’prix mais j’ai compris et je n’oublierai jamais Je crains le pire d’un sourire je n’y vois plus que les dents Les yeux des filles c’est une grille qui vous enferme en dedans Y a des prisons dans les chansons qui voudraient vous retenir Ne faites pas le premier pas Pour promettre il faut tenir J’ai pas les culte des adultes ça vous vous en doutiez Fuir les pervers les nuits d’hiver ça vous apprend le métier Puis on grandit et on se dit qu’on est devenu plus fort Qu’c’est plus normal d’être asocial qu’il faudrait faire un effort Alors on tente et on se plante et on est encor trahi Ma solitude était moins rude et je retourne au pays Ce monde pue moi j’ai pas pu vouloir lui appartenir Ne faites pas le premier pas Pour promettre il faut tenir Pour ça y a mes p’tits gosses, les p’tits gamins de la rue Que j’ai trouvés dans l’froid comme moi cassés lâchés perdus Moi je leur donne un toit Et ils me donnent à moi Leur confiance leur confiance |
Je leur apprends à fair’ le grand même quand on est tout petit Je leur enseign’ quand le cœur saigne comment prendre son parti Dans l’éclat cru du coin des rues j’les fais se sentir chez eux Leur regard clair voit des éclairs qui vous f’raient baisser les yeux J’ai des poèmes pour qu’ils aiment le métro aérien J’ai des chansons pour les stations vous n’y comprendriez rien J’ai des histoir’s sur les trottoirs des rêves à n’en pas finir J’ai rien promis à mes gamins Mais moi j’ai appris à tenir (ter) (à Van Haart) Alors je ne pourrais pas vous laisser dans la rue Vous laisser là dans l’froid comme moi cassé lâché perdu Je vous donne une chance Mais ne me demandez pas Ma confiance ma confiance Vous ne l’aurez pas |
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