A Day in New-York City – Impressions
En
arpentant ces rues où les gens par milliers
Tissaient entre
eux les fils dont est tramée la ville,
Je me sentais
chez moi, déjà - le pas tranquille,
Portant sur toute
chose un regard familier.
Etait-ce vous
d’abord, ou fut-ce la Cité?
Je ne saurais
le dire, et il me semble encor
Que tout
s’était fondu en un unique accord:
La Ville sous
mes pas et vous à mes côtés.
Quel Manet,
quel Renoir me dira les nuances,
Me donnera les
couleurs de cette journée,
De ces rues, du
Village, et de votre présence?
Pour mieux les
éclairer je prendrai en moi-même
Cette chaleur
sereine et douce que l’on aime
A offrir en
retour à qui vous l’a donnée.
Tim &
Derrick
Comment dit-on merci pour ce qui change l'âme
A qui peut-on donner le bien qu'on a
reçu
Un seul regard du cœur par lequel tout
est su
Un regard infini ou déferlent les lames
Rien qu'une fois la nuit le départ sans un mot
Le coeur brisé grisé quand tant d'amour
se donne
Rien qu'une fois la nuit et le cœur qui
résonne
A l'unisson de ces deux silences jumeaux
Que faire d'un instant qui vous apprend
l'amour
Quand on croyait savoir et qu'on
ignorait tant
Comment dire merci d'avoir connu ce jour
D'avoir été témoin et de se sentir
naître
D'avoir vu et senti et partagé peut-être
Le coeur brisé grisé la grâce d'un
instant
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Petite
fille au long des rues
Egarée dans la
grande ville
Dont les
lumières qui scintillent
S’enfuient aussitôt
qu’apparues...
Sitôt
qu’apparue s’enfuit-elle,
Cette lumière
au long des rues?
Non: elle part,
encore accrue
Tisser des
rêves de dentelle:
Rêves de
dentelle sur l’eau,
Sur cette baie
qui étincelle:
Petite fille,
es-tu celle
Pour qui
rayonne ce halo?
Ce halo rayonne
pour toi,
Ô presqu’île, ô
mon îlot:
Qu’il réchauffe
ton cœur enclos,
Qu’il soit ton
abri et ton toit.
Sous le toit
d’un abri sa flamme
T’attire et te
guide tout droit:
Qu’il te
conduise vers l’endroit
Où veut aller
ton cœur de femme.
Ton cœur de
femme m’a paru,
Chaud et
vibrant et qui réclame
A vivre aux
désirs de ton âme,
Petite fille au
long des rues.
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